Flying to the moon
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 all you need is love ♣ NIL.

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Nil Solyane Shaw
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MessageSujet: all you need is love ♣ NIL.   all you need is love ♣ NIL. EmptyDim 26 Déc - 12:42

SHAW, NIL SOLYANE.
❝la vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, et vous aurez vécu, si vous avez aimé.❞

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(c) tumblr
☞ IDENTITY CARD.

NOM, PRENOM(S) Je me prénomme Shaw, le nom de mon lâche de père dont je me serait bien passé. J'ai songé changer de nom, à mainte reprise mais ma mère m'en a dissuadée à chaque fois et à présent qu'elle a perdu la vie également, je me vois mal bafoué ce qu'elle souhaitait en changeant mon identité. Mes prénoms sont Nil Solyane Lily et j'avoue les apprécier. Pour la simple et bonne raison que c'est ma mère qui me les a soigneusement choisis. AGE J'ai actuellement vingt et un ans et je me considère encore comme jeune. Certains m'en donne moins. Moi je dis, tout dépend de la manière dont je me maquilles, ou pas. LIEU ET DATE DE NAISSANCE Je suis née à Londres il y a vingt et un ans, pour ce qui est de l'année, sur cette planète, j'ai perdu la notion de temps et j'ignore en quelle année nous sommes censés être sur Terre. ORIGINES Je suis anglaise, un point c'est tout. Quoi que... Je pense que ma mère a des origines françaises et que mon père a du avoir un arrière grand père américain ou une affaire ainsi. NATIONALITE Anglaise. STATUT SOCIAL ET CIVIL Je suis légèrement en dessous de la moyenne en ce qui concerne l'argent et je suis célibataire, à grand regret. GROUPE double game. AVATAR kristen stewart.

☞ SOME QUESTIONS.

POURQUOI ETES-VOUS SUR LA LUNE ? Si je voulais suivre l'homme de ma vie, ne pas le laisser filer, il fallait que j'embarque avec lui. Il s'avère que celui-ci ignore, ou fait semblant de ne pas savoir, que nous sommes fait l'un pour l'autre. Disons qu'il me trouve assez distrayante que pour m'avoir emmener avec lui. Apparemment, je le fais beaucoup rire et mes histoires, soit disant à coucher dehors mais pourtant extrêmement plausible pour moi, l'amusent et me rendent donc intéressante à ses yeux. Il ne m'a pas forcé, il m'a proposée et je me suis empressée d'accepter. Je ne laisserais pas passer ma chance plus d'une fois, croyez-moi ! Ce coup si, je comptes bien le faire tomber sous mon charme, coûte que coûte. COMMENT AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE CETTE SOLUTION DE RECHANGE ? Et bien c'est celui qui me considère comme la folle de service qui m'en à parler. Il est riche et il avait envie d'emporter son divertissement avec lui, histoire de continuer à profiter de moi. Quand j'y réfléchis, c'est tout à fait cela. J'ignorais totalement avant qu'il existait une alternative qui nous permettrait de survivre à ce réchauffement climatique et à la destruction, surement imminente, de notre belle planète bleue. De toute façon, il fallait que cela arrive un jour, nous le savions et cela depuis des générations. Pourtant, nous n'avons strictement rien fait du tout. Après tout, je pense que nous avons ce que nous méritons. Je suis tout de même heureuse d'avoir pu échapper à ce calvaire. Il est vrai que la vie sur Terre était devenue un tantinet compliquée à organiser. COMMENT AVEZ-VOUS REUNIS UNE TELLE SOMME POUR VOUS ENFUIR ? Simple, je n'ai pas payé. Mon généreux sauveteur étant riche, c'est lui qui a payé à ma place. Je lui en suis reconnaissant mais j'avoue qu'il n'était pas obliger de le faire. Mais je crois que si je n'avais pas eu assez d'argent, je me serais introduite clandestinement dans une navette afin de le rejoindre. Car même si les sentiments que j'éprouve pour lui ne sont pas réciproque, être loin de lui aurait été insupportable. Je préfère qu'il ne m'aime pas et vivre avec l'espoir qu'un jour peut-être que de baisser définitivement les bras. COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS SUR LA LUNE ? Personnellement, je trouve que nos scientifiques auraient pu élaborer un meilleur moyen de substitution. En effet, nous sommes constamment obligés de porter des masques à oxygène pour ne pas mourir asphyxier. Il fait froid en toute saison et si par hasard il nous prenait l'idée d'aller faire un tour sur la face éclairée de la Lune, nous risquerions de nous faire cramer à moins de porter cette combinaison spéciale. Ce qui est très inconfortable. En revanche, j'aime assez l'idée de revenir aux bases. Je préfère cultiver mes légumes et engraisser mon bétail moi-même que d'aller dans un supermarché, la chose est bien plus saine et sans doute plus économique. Ma question est la suivante : pourquoi ne pas avoir instaurer ce mode de vie sur Terre ? Cela aurait certainement régler une partie des émissions à effet de serre et la situation de la Terre serait certainement beaucoup mon précaire et préoccupante. POURQUOI AVEZ-VOUS DECIDE DE JOUER UN DOUBLE JEU ? La raison en est très simple. Je vis avec les riches mais je suis pauvre. C'est en fait que celui que j'aime fait partie des riches et que si je veux pouvoir le surveiller et rester avec lui, il faut également que je vive dans son village. En réalité, je vis même sous le même toit que lui puisqu'il me tolère. Et même si nous n'entretenons pas la relation que j'espérais, au moins, je suis avec lui et c'est la seule chose qui compte à mes yeux. QU'EST CE QUE CELA VOUS APPORTE ? La certitude qu'un jour, peut-être, il viendra enfin vers moi, qu'un jour peut-être, il m'aimera. Qu'à force d'être constamment près de lui, il finira par s'habituer à ma présence. Qu'un jour, il croira en cet espèce de rêve, qu'il envisagera la possibilité que nous pourrions être heureux ensemble. Ses bras me manque et je ne peux m'y blottir, son odeur ne m'emplit plus et j'ai oublié les saveurs qu'elle dégageait. J'aimerais ressentir cela un jour et pour ça, je dois rester auprès de lui. VOUS SENTEZ-VOUS COUPABLE ? Pas vraiment, les hommes ont ce qu'il mérite. Je trouve qu'il est normal de les laisser payer, moins toutefois d'en sauvegarder seulement certain par leur argent. Je trouve qu'on aurait du les sélectionner selon certaines qualités, choses qu'ils auraient pu apporter à notre nouvelle civilisation. Ils auraient du commencer par les plus jeunes, ceux qui vivront le plus longtemps et qui en valaient la peine. J'entends ceux de 0 à 25 ans avec leurs famille pour les plus jeune, de 0 à 18 ans et puis le reste, on aurait avisé. Je trouve leur manière de voir un peu injuste. VOTRE ESTIME CONCERNANT LES AUTRES GROUPES ? Aucun des groupes ne me dérange. Pour la simple raison que je ne cherche pas à les connaître. Rien ne m'intéresse à part lui, il est ma seule et unique raison d'être ici. Sans lui, je serais restée sur Terre en attendant la fin. Je pense que les riches ne me dérange pas grâce à lui, qu'il exerce une certaine pression sur eux. Et je comprends qu'ils aient céder, il sait être convaincant lorsqu'il le décide et je le sais mieux que quiconque sur cette planète et même dans cet univers. DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ETES-VOUS ICI ? Un ou deux jours lunaire ce qui équivaut à un ou deux mois terriens. J'ai perdu la notion de temps.

☞ YOUR STORY.
Nous vous laissons entièrement le choix quant à savoir la manière d'écrire votre histoire. Elle peut être écrite sous forme de plusieurs anecdotes, de journal intime ou encore en un bloc résumé de votre parcours. C'est totalement libre. Tout ce que nous vous demandons, c'est une cinquantaine de lignes, ce qui est peu étant donné la largeur du forum. Courage moussaillons, on sait, c'est dur (à).

☞ BEHIND THE COMPUTER.

PSEUDO/PRENOM Liilii, the best Cool
SEXE femme, ou presque.
AGE bientôt dix sept ans et toutes mes dents (à)
OU AVEZ-VOUS TROUVER LE FORUM ? je l'ai fait banane x)
COMMENTAIRES il est wonderful, nan ? (à)


Dernière édition par Nil Solyane Shaw le Lun 31 Jan - 23:01, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: all you need is love ♣ NIL.   all you need is love ♣ NIL. EmptyJeu 30 Déc - 18:14

all you need is love ♣ NIL. 2e4d7qp
« ne rêve pas la vie, vis dans un rêve. »
Londres est une bien belle ville, je vous l’accorde. Elle l’est néanmoins beaucoup moins sous la pluie. Elle devient alors triste et terne. Je hais toutes formes de précipitations : neige, grêlons, … En bref, tout ce qui a tendance à être froid et humide n’est pas vraiment fait pour moi. Je ne compte plus les nombreuses fois où je me suis cassée quelque chose en glissant sur de la neige verglacée, ma pire ennemie. C’est alors, naturellement que j’ai pris habitude de me réfugier dans un des nombreux bistrots de ma ville natale lorsque le temps vire au cauchemar. Ce jour-là, alors que les nuages devenaient de plus en plus sombres et que je sentis la première goutte perler sur mon visage, je m’engouffrai donc dans le premier bar venu et m’assis à l’une des rares tables qui composaient l’établissement. Il n’y avait pourtant quasi personne dans ce café, juste moi et les serveurs, excités par l’idée d’avoir enfin une cliente. Apparemment, ils avaient rarement de compagnie et en général, ce n’était pas bon signe. Ma mère m’avait toujours dit autrefois qu’un bon restaurant était toujours bondé et qu’un autre, médiocre, le serait nettement moins. De plus, le bar était excessivement étroit. Il devait y avoir cinq ou six tables au maximum ce qui était réellement peu. Généralement, les endroits touristiques y comptait plus du triple. Car en ces endroits, le chiffre d’affaire primait sur le reste. Manifestement, ici, il avait choisi de faire dans le local, ce qui me convenait parfaitement. J’avais horreur d’être opprimée dans une foule bruyante et d’être sans cesse bousculée par les serveurs parce que les tables étaient trop rapprochées les unes des autres. A peine mes fesses posées sur la chaise qu’un serveur, tout de noir vêtu, s’approcha de moi pour prendre ma commande. Je devais l’admettre, il était assez beau garçon. Il était entièrement vêtu de noir, signe pour moi d’un homme qui a souffert dans la vie ou du moins en récent deuil. Il était pourtant impossible de déceler la moindre expression sur son visage, il était totalement impassible. Il me demanda d’une voix monocorde : « Que puis-je pour vous ? ». Puis il me fixa à la manière yeux revolvers, genre tu réponds dans la seconde où je t’étripe. L’homme étant assez impressionnant, je pris la première chose qui me passa par la tête : « Un coca, s’il vous plait ». Il ne prit même pas la peine de repasser par le bar afin de faire part de ma commande, tout le monde, présent dans ce bistrot, avait naturellement entendu ce que je venais de lui demander. Son travail semblait, pour lui, d’être un ennui profond et d’une stupidité affligeante. Cela se lisait dans la manière dont il exécutait sa tâche. Chacun ses problèmes. Lorsqu’il vint m’apporter ma commande, il lança presque mon verre sur la table, sauvagement. Je ne pus m’empêcher de sursauter et manifestement, cela le fit beaucoup rire. J’ignore pourquoi. Je n’aimais pas cet homme, il dégageait je ne sais quoi qui ne m’inspirait guère confiance. Je bus mon coca vite fait, si bien que ma langue sembla me brulée, réglai la note et sortis presque en courant sous la pluie battante, bonne pour retourner à pieds chez moi. Nous étions alors dans l'une des périodes durant lesquelles il était possible de mettre le nez dehors, à savoir en automne, à peu prêt au milieu de la saison. Là où les températures devenaient supportable pour l'humain.

Quelques jours plus tard, j’étais chez moi, seule dans mon appartement et je tournais en rond, constamment, sans savoir que faire. Depuis que ma mère m’avait abandonnée seule, à mon sort, je n’avais guère le choix, j’étais obligée de vivre seule. Je n’avais personne d’autre. A cause du réchauffement climatique et de mes dramatiques histoires de famille, j’avais toujours eu du mal à me faire des amis ou encore à aller vers les autres. J’étais quelqu’un d’assez renfermé sur elle-même et de secrète. Je me confiais difficilement aux autres et j’avais tendance à les voir comme des êtres non digne de confiance. Pourquoi ? Parce que les seules personnes programmées génétiquement pour m’aimer m’avaient abandonnés lâchement. Je le reconnais, en ce qui concerne ma mère, ce n’est pas de sa faute mais il faut également dire qu’elle n’a pas lutté longtemps. Elle a été emporté par le cancer il y a environ un an mais malgré tout, je ne peux m’empêcher de lui en vouloir. Je n’aime pas rester seule. Quant à mon père, il est le trouillard par excellence, le gamin, l’andouille, un vrai salop. D’ailleurs si je le retrouve un jour, je crois que je lui casse le nez ! Un jour, il est parti chercher les croissants. Il n’est jamais revenu, emportant avec lui économies et voiture. A partir de ce jour, j’ai évité de dire que j’avais un père, préférant le considérer comme inconnu. C’était moins dur à accepter. Alors que je passai pour la énième fois dans la cuisine, une idée me vint alors. Qui dit jour de déprime dit chocolat. J’eus alors envie de me concocter des brownies, mon pêché mignon. Je fis un rapide check-up des ingrédients que j’avais déjà dans mes armoires. Chocolat, noix, œufs, beurre,… Je ne trouvai pas de sucre, la poisse. Je regardai alors le temps par la fenêtre, il pleuvait des cordes. Je n’avais donc pas très envie de mettre les pieds dehors. Roh, mais j’en avais envie de ma pâtisserie maintenant. Je me mordis la lèvre inférieure et réfléchis. Les voisins de palier bien sur ! En espérant donc qu’ils auraient la bonté de me prêter un peu de leur sucre, je sortis de mon appartement en sonnai à celui juste en face du mien. L’individu mis un temps infini à venir répondre. Et juste au moment où j’allais changer de porte en espérant avoir plus de chance, il apparut sur le seuil. C’était le serveur du bar. Je fus si ébahie de le voir ici que les mots mirent un certain temps avant de franchir mes lèvres. « Que voulez-vous ? ». Sa voix me fit sortir de mon espèce de blocage, c’est alors que je répondis. « Je voulais savoir si vous n’aviez pas un peu de sucre pour moi. ». Cet homme était impressionnant, autant par son charisme que par son détachement inébranlable. Il était d’une beauté époustouflante et en même temps d’une noirceur inquiétante. Il était… fascinant. J’ignore pourquoi mais il me dévisagea avant de répondre avec sarcasme et ironie : « Certainement pas pour vous. ». Un sourire malicieux se dessina alors sur le coin de ses lèvres. Il attendait visiblement une réaction. J’avais tendance, il est vrai, à être très émotive. J’ignore pourquoi mais lorsqu’il prononça cette phrase mon réflexe fut instantané, il reçut une belle gifle sur la joue droite. Ce qui se passa ensuite fut à la fois effrayant et déroutant. Suite à la baffe que je venais de lui mettre, sa tête était de côté et je pouvais voir battre une veine visible sur sa tempe, signe de grande colère. Quand il se tourna et me regarda dans les yeux, mon sang se glaça, son regard était si noir que j’ai cru qu’il allait me tuer. Il me fixa ainsi quelques instants qui me parurent interminable et puis, il s’écarta et me fit signe d’entrer. J’étais terrifiée. J’essayais néanmoins de ne pas le montrer. Afin de me focaliser sur autre chose, je jetai un rapide coup d’œil à l’intérieur de son appartement. Niveau disposition, il semblait être plus ou moins comme le mien. Néanmoins la décoration était tout autre. Ce qui m’étonna est que l’appartement était impeccable, comme s’il venait de le ranger et de le nettoyer. Il y avait également quelques cartons ci et là. J’en conclus donc qu’il venait d’emménager. « Vous n’avez cas vous asseoir dans le canapé. ». Lui dire pareille politesse semblait lui demander un effort considérable. Je ne me fis pas priée. Je me demandais vraiment ce qu’il allait faire de moi et pourquoi il m’avait fait entrer. C’était pour le moins étrange. Un homme qu’on gifle ne vous fait pas entrer chez lui, il vous claque la porte au nez ! Il partit dans un recoin de l’appartement que je ne pouvais voir et revint presque aussitôt avec ce qu’il me fallait de sucre, me le donna et puis s’assit en face de moi. A nouveau il me dévisagea et sembla intriguer, j’ignore pourquoi. Au bout d’un moment, embarrassé, je me levai sans rien dire et me dirigeai vers la porte d’entrée, mon issue de secours. Je ne manquai pas de trébucher sur le tapis et il me sembla discerner un petit rire moqueur dans mon dos. Je rentrai chez moi, déposai le sucre sur le comptoir de la cuisine et courus dans ma chambre afin de m’examiner dans un miroir. Il n’y avait pourtant rien qui ne clochait. Je ne sus jamais pourquoi il m’avait regardée ainsi ni pourquoi il avait subitement décidé de me donner son sucre. Je n’avais même plus envie de manger tellement ces questions me tourmentaient.

Le lendemain, alors que je me réveillai de bonne heure, un mot avait été glissé sous la porte. Dessus, son prénom, son numéro de téléphone et une rose magnifiquement dessinée « à défaut d’avoir eu le temps de vous en achetée une ». J’étais conquise. Les choses s’enchainèrent alors à une vitesse folle et quelques mois après, j’étais devenue raide dingue de lui et le plus étonnant était que c’était réciproque. Nous n’avions plus de secret l’un pour l’autre, si bien que je savais exactement par quoi il était passé, toutes ces choses difficiles qu’il avait vécue. J’avais en quelque sorte réussi à l’attendrir, il ignorait pourquoi. Quelque chose en moi l’avait séduit...

Un jour alors que j’étais blottie dans ses bras, qu’une impression infinie de bien être et de sécurité m’envahissait, je m’éveillai. J’étais en train de rêver, j’aurais voulu me rendormir pour rester encore ne fusse qu’un instant dans ses bras chaleureux et accueillant mais je ne parvins ni à me rendormir ni à continuer de rêver de lui. Mais après tout, ce n’était pas si grave, j’allais le retrouver bientôt, il suffisait que je sonne à la porte d’en face et il apparaîtrait, comme par enchantement. Ayant hâte de pouvoir le retrouver, je m’habillai en quatrième vitesse, bien que je pris soin d’enfiler des vêtements qui me mettaient en valeur et puis déjeunai tout aussi rapidement. Puis, je me précipitai, sortis de mon appartement et sonnai à la porte d’en face. C’est un inconnu qui vint m’accueillir… Ce n’est que bien plus tard que je dus malheureusement admettre que toutes ces belles choses vécues n’avaient été qu’un beau rêve dont je m’étais, malheureusement, un jour, réveillée.
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MessageSujet: Re: all you need is love ♣ NIL.   all you need is love ♣ NIL. EmptyLun 31 Jan - 21:25

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« il faut savoir prendre son mal en patience. »
Les mois qui suivirent cette tragique découverte ne furent que recherches perpétuelles. J'étais, j'ignore pourquoi, persuadée qu'il existait bel et bien quelque part. Mais j'avais beau retourner dans ce maudit café, quand le temps et la saison me le permettait, je ne le rencontrais jamais. Je sentais, intuitivement et surtout d'après l'époque durant laquelle se passait mon magnifique rêve, que cela avait été plus une vision qu'autre chose et qu'un jour, je le reverrai réellement et qu'il retomberait amoureux de ma personne. Je devais juste être patiente et attendre, l'attendre. D'habitude, la patience n'était pas réellement mon fort mais pour une fois, je pensais pouvoir prendre mon mal en patience. Je ne voulais pas rater l'homme de ma vie, laisser ma chance passer. Il fallait que j'y crois, ces choses que nous avions vécues ensemble avaient l'air tellement réelles que pour moi, il était inconcevable de l'avoir perdu à jamais. Peut-être que, quelque part, lui aussi me recherchait, qui sait ? Je veillais, j'attendais les beaux jours pour pouvoir sortir et me rendre dans ce bar dans lequel je l'avais rencontré. Je voulais refaire exactement les gestes de mon rêve afin que ma prophétie, car pour moi s'en était une, s'accomplisse, il fallait qu'il retombe amoureux de moi, il en allait de mon existence. S'il s'avérait qu'au lieu de m'aimer il commençait à me haïr, je m'en voudrais, je me détesterais. Pourquoi, dans ce rêve si cher à mes yeux, n'avait pas regarder la date le jour de notre rencontre ? La tâche aurait évidemment été plus aisée mais certes beaucoup moins amusante, c'est ironique bien entendu.

Un jour, je n'en puis plus de me languir pour une personne qui, peut-être, n'existait même pas. Et ce jour-là, je l'aperçus, au détour d'une ruelle, il se dirigeai vers ce café. Les nuages s'assombrirent, la pluie commença à tomber. Je failli sauter de joie, j'entrai dans le café mais prise d'émotion, je fus incapable de répéter les mêmes gestes. Au lieu de le considérer comme quelqu'un de perfide et de noir, je le voyais comme il avait été dans ce si beau fantasme, quelqu'un cachant un lourd passé mais bien dans le fond avec un cœur généreux même s'il l'ignorait auparavant. Je voyais le bon en lui, lorsqu'il me jeta presque mon coca, je n'eus pas non plus la même réaction, je ne pus m'empêcher de le reluquer de la tête au pied, juste histoire de vérifier qu'il était réel. Je me retins plusieurs fois de ne pas lui sauter dans les bras ou de me lever pour l'embrasser, je restai plus longtemps que prévu et lorsque je m'en allai de ce lieu béni, le service était presque terminé. Je rentrai chez moi, attendis quelques jours puis frappa à sa porte pour lui demander du sucre. Je ne pus me résoudre à lui flanquer une baffe. Il me laissa tout de même entrer mais je ne m'assis pas dans le canapé, il me donna du sucre et puis m'invita à quitter les lieux, il ne m'examina pas comme dans mon rêve. Quand je rentrai chez moi, je fondis en larmes et restai dans mon lit toute la soirée. Le lendemain matin, il n'y avait pas de mot sous la porte. J'avais tout foiré !

J'essayai mainte et mainte fois de rattraper le coup, je ne pouvais me résoudre à passer à autre chose, il me le fallait un point c'était tout. Je le connaissais par cœur, j'essayai d'abord de le séduire d'après ce qu'il aimait chez une femme, j'essayai de lui expliquer qu'on avait été ensemble, que je l'avais vu et que je pouvais lui prouver, il ne voulu rien entendre, il ne voulut pas de moi. Mais je l'intriguai assez pour qu'il me propose de voyager avec lui sur la Lune, soit disant parce qu'il n'avait personne d'autre à emmener et que je ferais distraction, oui, il me prenait pour une folle et mes histoires l'amusaient beaucoup. Mais peut-être que dans le fond, il sait, qu'il le sent. L'espoir fait vivre.
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