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☞ IDENTITY CARD.

NOM, PRENOM(S) Law, Ethan Jagger. On ne choisit pas son nom... Pour ma part, je ne pense pas avoir à me plaindre. AGE 24 ans LIEU ET DATE DE NAISSANCE Rome, le 6 Mai... ORIGINES Italo-Anglais. NATIONALITE J'ai la double nationalité : italo-anglais. STATUT SOCIAL ET CIVIL Je suis vulgairement parlant : pété de tunes ! Et célibataire. METIER Je gère un petit commerce... A vrai dire, ça me sert de couverture pour faire mon propre petit trafic. Je magouille, comme à mon habitude ! GROUPE I'M RICH. AVATAR Ian Somerhalder.

☞ SOME QUESTIONS.

POURQUOI ETES-VOUS SUR LA LUNE ? Pourquoi je suis sur la lune ? Je n'ai pas trouvé d'endroit plus éloigné de mes parents que celui-ci. Simple comme réponse non ? De mon plein gré j'ai décidé de me barrer d'ici, de quitter cette planète polluée et sur le point de rendre son dernier souffle. Alors certes, je suis ici grâce à eux, à leur argent, mais après tout il me le doivent bien ! Je suis sûr la lune car égoïstement, je veux survivre et je me moque pas mal du reste du monde. L'avenir de l'humanité je m'en contre balance, du moment que je sauve ma peau. Moi, moi, moi et encore moi. Je pense à moi peut-être parce que personne ne l'a jamais réellement fait auparavant. Apparemment, ça a changé depuis peu et inconsciemment, ça me plait. C'est sans doute pour ça que je suis venu ici accompagné. Encore faut-il que je me l'avoue. COMMENT AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE CETTE SOLUTION DE RECHANGE ? J'avais un boulot de barmaid... Un job que j'utilisais en guise de couverture pour ne pas me faire prendre. A mi-temps, je trainais derrière ce comptoir et j'entendais pas mal de choses. Comme cette rumeurs que le « petit peuple », comme les appelle mon crétin de père, véhiculait avec enthousiasme : vivre sur la lune, pour la survie de l'humanité. Au début j'en ai rigolé... Puis je me suis renseigné, et j'ai fini par monter un sacré dossier sur le projet. Quand ce dernier a été officialisé et rendu public, je me suis empressé de contacter mes parents, en indigne fils que j'étais. Intéressé et profiteur, je demandais 1 million pour financer mon départ. Je prétextais être endetté, avoir besoin de cela pour me reconstruire et enfin devenir le fils qu'ils avaient toujours voulu avoir, faisant leur fierté. En réalité, je les escroquais pour ne plus jamais être obligé de les voir, de leur parler, d'entendre parler d'eux. Odieux et sans cœur ? Oui je le suis, et alors ? PAPA ET MAMAN ONT PAYE, N'EST CE PAS ? CE FUT UN GROS TROU DANS LE BUDGET ? 1 million... Une somme colossale pour beaucoup sur cette planète. Une miette de pain pour ma famille. Difficile d'expliquer comment mon père a pu poser son gros derrière sur cette montagne de fric. « Les affaires... » répondit-il vaguement lorsqu'on l'interroge. Il est aussi futé qu'un hamster, laissez-moi rire ! Les actions en bourses ? Ça doit sonner comme du chinois pour lui, qui est déjà incapable de prononcer trois mots en italien pour faire plaisir à ma mère. Il a dû magouiller, comme il sait si bien le faire, aidé par son avocat véreux. Je lui ai demandé tout cet argent. Il était bien mieux dans ma poche que prêt à être flambé sur la carte gold de ma mère. Elle et ses 15 000 paires de chaussures ont du soucis à se faire. « La lune ? Surtout pas voyons ! Le masque a oxygène est d'une laideur ! » Pauvre idiote ! COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS SUR LA LUNE ? Au début, je me suis senti un peu affaibli... Le changement d'atmosphère, et tout ce qui en découle m'avait mis un sacré coup. Mais on s'y fait, et plus vite que je ne l'avais imaginé. Je me sens probablement « mieux » sur la lune que je ne l'étais sur la Terre. C'est bête à dire, mais la distance me soulage, car j'ai l'impression de mettre éloigné de mes cauchemars et de mon passé. J'oublie ce qui a pu teinter ma vie de ces couleurs si ternes et sombres... Doucement... C'est un nouveau départ pour moi en quelques sortes. Je ne regrette pas mon départ, loin de là ! J'ai su me faire une place, dans mon légendaire élan de discrétion. Je n'embête personne, ou presque... VOUS SENTEZ-VOUS COUPABLE ? Coupable ? Sûrement pas. L'homme a fait des conneries, il se doit de les assumer. Personnellement, je n'en ai pas fait, alors pourquoi devrais-je donner ma vie pour d'autres ? C'est bien fait pour leurs gueules ! J'ai sauvé ma peau, ils n'avaient qu'à être un peu plus malins. VOTRE ESTIME CONCERNANT LES AUTRES GROUPES ? Je ne prête aucune attention aux groupes. Certains ont de l'argent, d'autre non... Mais quand on s'y attarde quelques instants, on peut se demander lesquels sont les plus à plaindre... Lesquels sont les plus « pourris » au final et les moins fréquentables ? L'argent fait tourner les têtes, et ça n'apporte rien de bon. Personnellement, seul ce ticket pour la Lune vaut de l'or à mes yeux ! DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ETES-VOUS ICI ? 2 jours lunaires.


☞ BEHIND THE COMPUTER.

PSEUDO/PRENOM Lil'
SEXE Femme
AGE 20 ans
OU AVEZ-VOUS TROUVER LE FORUM ? Bazzart'Land
COMMENTAIRES J'aime, j'aime, j'aimeeee !

☞ YOUR STORY.
Discret... Je ne devais pas me faire remarquer. Surtout pas ! Me montrant des plus calmes et détendus, j'esquissai un léger sourire en coin lorsque mon regard croisait celui d'un des employés de cette grande agence. Je devais transpirer l'assurance et le bien être, comme si je baignais dans milieu qui m'était totalement familier. Il le fallait pour mon contrat. Sinon je pouvais dire bye-bye à la jolie petite somme qui se trouvait à la clé. Balayant du regard ce gigantesque hall, je ne pouvais m'empêcher de me demander comment tout ce monde faisait pour supporter de passer des jours entiers, des semaines, des mois, des années, toute une vie même ; dans de tels locaux. C'était une véritable prison de verre, une fourmilière dans laquelle s'activaient des petites ouvrières. Elles travaillaient au profit d'une poignée d'hommes et ma cible aujourd'hui était l'un d'eux. Règle numéro une, conserver le plus strict des anonymats dans la profession. Règle numéro deux, ne jamais avoir deux fois le même client. Trop de risques... Règle numéro trois, constituer soi-même le dossier sur la cible, pour être sûre des sources. Encore une fois je n'avais déroger à aucune d'entre elles. Appuyant sur le bouton de l'ascenseur, je me postais devant les portes, bras croisés. Je ne disais rien, fixais un point dans le vide au-delà des portes en verre. Personne ne semblait remarquer mon intrusion. Le pass avait fonctionné à merveille, l'hôtesse d'accueil m'avait limite saluer avec un gracieux sourire lorsque j'avais longé le comptoir de la réception. On me payait pour éliminer des gens. Je devais soigneusement les effacer du tableau, les mettre hors jeu. Et j'arrivais à me fondre dans leur paysage, dans leur univers, avec une déconcertante facilité. C'était là un véritable atout pour moi. Le tintement me sortit de mes pensées et très vite je m'engouffrait dans la cabine. Je décidais de m'arrêter au 24ème, et de finir les 3 autres étages à pieds, avec une habile manière de sortir du champ des caméras de surveillance.

Lorsque je fus en place, installé dans un des bureaux voisins, avec ma cible bien visible à quelques mètres de moi dans un salle de réunion, je me décidais à sortir mon matériel, récupéré dans une grille de ventilation. J'avais tout calculé, au détail près... M'armant, je ne lâchais pas du regard cet homme, à peine plus âgé que moi, qui prenait place dans un grand fauteuil. Qu'est-ce qui avait pu l'amener ici, à faire ça ? Était-ce vraiment son choix, ou bien l'avait-on contraint à occuper cette place ? Aussitôt, je pensais à mon père et à ses grands projets concernant ma carrière et mon avenir. Je l'avais envoyé promener, me moquant de son fric et de ses affaires. Ma famille puait l'argent et l'avarice. J'avais pris la fuite face à tout ça, me retrouvant dans une merde incroyable. La vie avait été difficile, au départ mon père m'avait trainé dans la boue en jouant de ses relations pour me fermer des portes et me faire revenir à la maison. Je n'avais rien lâché, et voilà où j'en étais. Je butais des mecs que je ne connaissais pas. En position, jetant un coup d'œil à l'horloge en face sur le mur droit, j'en jugeais qu'il était l'heure. Une pression sur la détente et ma cible était abattue. C'était la panique, la salle de réunion se vida soudainement dans les cris et la peur. Moi, toujours planqué, je rangeais mon matériel à une étonnante rapidité, et décidais qu'il était temps de se barrer. Sortir par la grande porte ? Je n'avais pas cette prétention ! Cette fois-ci, ce fut simplement la fenêtre, afin d'atterrir sur la façade de l'immeuble voisin.

« Tiens-toi tranquille ! » Je lui lançais un regard, fronçant doucement les sourcils. Elle gigotait sans arrêt... Et qu'est-ce qu'elle pouvait parler. Au début, j'avais eu du mal à m'y faire. Surtout avec tout ce qu'elle me racontait. Puis à force, j'ai fini par la laisser faire, et même l'écouter. Dingue, non ? Elle avait réussi à capter mon attention avec ses histoires, énonçant des faits de ma vie dont je n'avais jamais dit à personne, pas même évoquer dans la moindre conversation ou même écrit. Je gardais tout pour moi, et ça me suffisait amplement ! Elle, elle savait des choses à mon sujet. Dans le détail qui plus est... Ça me troublait et j'en venais à me demander si elle n'avait pas carrément un dossier sur mon compte, prête à m'éliminer sous ses airs de jolie poupée de porcelaine, fragile et délicate. « Si tu ouvres encore une fois la bouche pour me dire un truc tout simplement flippant, je t'étrangle... » Au moins ça avait le mérite d'être clair. Elle me fixa de ses yeux clairs, étrangement silencieuse, puis ouvrit la bouche. De justesse, je parvins à déposer mon index sur ses lèvres rosées. « Non...
- Mais dis-moi pourquoi t'as décidé de m'emmener...
- Je... Je te l'ai dit, j'veux pas m'ennuyer une fois sur place ! » C'était vrai... En partie ! Enfin plus je passais du temps avec elle, plus j'avais cette impression, ce sentiment étrange. Je suis comme différent à ses côtés. Mon côté sombre et sans scrupule, loin de toute once de regret ou de compassion, s'effaçait doucement. Ça m'effrayait autant que ça me faisait vibrer. Elle avait un don, qu'il était impossible de décrire. Une sorte d'effet sur ma personne, un contrôle inconscient de mes émotions et mon ressentit. Je percevais les choses autrement et je luttais. Je m'efforçais de garder mon ironie et mon arrogance, carapace dans ce bas monde.
« Et c'est tout ?
- Tu t'attendais à quoi ? Est-ce que moi, barman dans un petit pub londonien, j'ai une tronche à claquer 500 mille balles pour quelqu'un d'autre que moi ? » Là, je mentais. Heureusement, ça se voyait pas !